- 1.ARTL@S Seminar 2017-2018 : Opening
- 2.Béatrice Joyeux-Prunel : Why Not Map ?
- 3.The Artlas Databases : GEOMAP and the ARtlas Exhibition Database. Opening of the Test Phase
- 4.Béatrice Joyeux-Prunel: Exhibition catalogues and their use for art history
- 5.Elitza Dulguerova (INHA) : The Biennale de Paris. Issues of a Research Program.
- 6.Louis Gevart (PhD in Art History) : De jardin en jardin – La ronde des expositions internationales de sculpture en plein air dans l’Europe des années 1950
- 7.Cecilia Fajardo-Hill : the making of the Exhibition « Radical Women in Latin American Art 1960-1985 »
- 8.Thomas DaCosta Kaufmann (univ. de Princeton) : Tales of Trousers. Global clothing, history, and art history
- 9.B. Joyeux-Prunel : Digital Cartography: An Introduction, 1.
- 10.Elodie Vaudry : « Pre-colombian » // Alice Bombardier : The Biennials of Tehran (1958-1966)
- 11.Léa Saint-Raymond – Close and distant reading of art circulation in auctions
- 12.B. Joyeux-Prunel : Digital Cartography: An Introduction, 2.
- 13.Béatrice Joyeux-Prunel : Managing Big Corpora of Sources Digitally
- 14.Alexandre Kazerouni (PSL) : Les biennales comme outil d’analyse de la relation entre libéralisme culturel et autoritarisme dans le monde islamique depuis les années 1960
- 15.Artl@s Lab’ : Managing Big Corpora – Workshop
- 16.Adriana Ortega Orozco : Mexico at the Venice Biennial, 1950
- 17.WAS – Women Artists Shows·Salons·Societies (Catherine Dossin, Hanna Alkema)
Dans la Reconstruction, l’histoire de la sculpture européenne s’écrit sur les pelouses des jardins publics. À Londres en 1948, Arnhem en 1949 et Anvers en 1950, le rythme est lancé, avec des Biennales et Triennales dessinant les contours d’un musée imaginaire de la sculpture du XXe siècle, de Rodin au temps présent. L’intervention revient sur notre analyse de ce phénomène des expositions internationales dans les années 1950 et de notre étude de leurs catalogues : quels « classiques » se sont imposé parmi les artistes du début du siècle ? quelles œuvres phares ont été liées au jardin ? Pour les artistes vivants, quelle « modernité » a été valorisée ? S’agit-il d’une création jeune, plurielle et internationale ou de maîtres déjà actifs dans l’entre-deux-guerres, trouvant dans le jardin l’occasion de se frotter à l’art monumental ?
Louis Gevart
Docteur en histoire de l’art de l’Université Paris Nanterre, il a soutenu en 2017 une thèse intitulée « La sculpture et la terre : histoire artistique et sociale du jardin de sculpture en Europe (1910-1968) » et dirigée par Thierry Dufrêne. Cette recherche a interrogé la notion de sculpture en plein air/sculpture de plein air, l’exposition de sculpture et ses évolutions dans un cadre privé (jardin de collectionneur ou d’artiste) ou public (pratiques muséales et politiques urbaines) ainsi que les circulations d’œuvres et d’idées dans l’Europe du Nord et de l’Ouest au XXe siècle.
Séance le jeudi 23 novembre de 13h30 à 15h30 en Salle de l’IHMC, 45 rue d’Ulm, Paris, Escalier D, 3e étage. Entré libre dans la limite des places disponibles.