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2017-2018 : Humanités numériques pour l'histoire transnationale de l'art

Les années 1960 sont une décennie cruciale pour le monde islamique contemporain, celle de son basculement généralisé, jusqu’à la culture, dans l’économie pétrolière. C’est à cette époque que remonte l’histoire des grandes plateformes de visibilité internationale par les arts au Moyen-Orient, bien avant l’inauguration d’un Louvre à Abou Dhabi. Quel est le lien avec la dérive autoritaire que théorise au même moment le modèle aujourd’hui bien connu de « l’État rentier » ? C’est cette question que cherchera à formuler cette présentation, en tentant d’y apporter quelques réponses à partir d’un objet particulier : les biennales.

Alexandre Kazerouni est docteur en science politique, spécialiste du monde musulman contemporain, et des pays du pourtour du golfe Persique en particulier. Ses recherches ont jusqu’à présent porté sur les facettes culturelles des régimes politiques et des idéologies du monde musulman, des musées aux universités en passant par le marché de l’art. Il est l’auteur du Miroir des cheikhs: musée et politique dans les principautés du golfe Persique (Presses universitaires de France, 2017). Il est actuellement chercheur à l’Ecole normale supérieure, au sein de la Chaire Moyen-Orient Méditerranée, membre du projet de recherche PhASIF du Centre Jean Pépin (CNRS) et enseignant à Sciences Po.

Jeudi 5 avril 2018 13:30-15:30.

Salle de l’IHMC, 45 rue d’Ulm, Paris, Escalier D, 3e étage. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

 

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